Un jour.
J’imagine qu’on s’entend. Qu’une journée ce n’est pas assez. Que chaque jour. De chaque année. Devrait leur être réservé. Dédié. Parce qu’ils sont là. À nous regarder aller. Parce que nous leur devons. De devoir les guider. Les inspirer. À marcher. Dans ce monde que nous allons leur léguer.
Les enjeux.
J’imagine qu’on s’entend. Que les enjeux sont différents. D’une famille à l’autre. D’une région à l’autre. D’un pays à l’autre. J’imagine qu’on s’entend. Pour dire que tout ça se module. Dans l’espace. Et dans le temps. J’imagine aussi. Qu’on s’entend. Pour dire que d’y penser c’est insuffisant. Il faut agir. Et maintenant.
La vérité.
La vérité. Celle par qui tout a commencée. C’est qu’on est choyés. Privilégiés. Et, qu’en ce sens. Nous avons une responsabilité. Qui vient avec nos libertés. Qui se définit à travers un lot d’inégalités. De chances. De réalités. D’impermanence. Parce qu’il ne faut pas l’oublier. Tout peut arriver. Tout peut changer. Pour le meilleur. Comme pour le pire.
Fondamentalement.
Il y a ce sur quoi tout le monde s’accorde. Ou presque. Ce qui découle du bon sens. De l’humanité. Qui se devrait d’être mieux partagée. J’en conviens. Les droits fondamentaux. Ceux qui déclarent que chaque être humain a le droit d’être éduqué. Entendu. Protégé. Ceux qui font des écorchés. Lorsqu’ils ne sont pas respectés. Ceux dont le bon sens ne pourra douter. Ceux qui sont là pour rester.
Maintenant.
Mais maintenant. Si on allait plus loin. Si on rêvait plus grand. Pour nos enfants. Et pour qu’ultimement. Ça devienne la norme. Pour tous les enfants. Si on s’assurait de penser globalement. Si le respect de nos enfants. Passait par celui dont rêve chaque parent. Pour ceux qu’il a mis au monde. Et si on pensait plus loin. Plus grand. Pour aujourd’hui. En gardant en tête demain.
Chez nous.
Il y a des évidences. Pour nous. Pour vous. Des habitudes bien ancrées. Structurées par nos valeurs. Nos besoins. Nos quotidiens. Mais nous avons fait le pari. Grands et petits. De nous mettre au défi. De cibler 3 objectifs. Et de les penser. De les revisiter. En mode évolutif. Nous avons décidé. D’en parler. Mais surtout de nous impliquer. Nous avons choisi. Ensemble. De nous déstabiliser.
L’eau et les installations sanitaires.
Nous vivons en zone rurale. Nous sommes responsables de la gestion de nos eaux usées. C’est une réalité. Économique. Et pratique. Mais c’est surtout une occasion. De prendre conscience. Des facilités qui nous sont octroyées. Et de notre responsabilité. Face à une terre en danger. Face à des populations négligées. Qu’elles soient humaines. Animales. Végétales. De prendre conscience. Des changements à envisager. De notre consommation qui peine à s’adapter. De faire de nos possibilités. Une occasion d’éduquer. Et de se dépasser. Une façon d’envisager notre impact familial et personnel dans une optique globale.
Nos défis:
- limiter les déchets reliés à l’utilisation de l’eau.
- déterminer notre consommation en eau potable quotidienne.
Comment nous comptons y parvenir:
- utiliser des produits nettoyants écologiques à 100%. Nous sommes sur la bonne voie mais une épuration finale s’impose.
- intégrer l’utilisation du papier de toilette lavable. On arrive à la fin de la période des couches. La routine est déjà établie.
- garder en tête cet aspect lors de nos futures rénovations!
- limiter les temps de douches
Des communautés durables.
Tout part de là. On a choisi une maison. Pour loger notre famille. Mais au-delà de tout ça. On a choisi un lieu de vie. Où l’on veut voir nos rêves se concrétiser. Se réaliser. Et ça. Ça exige une implication. Une vision commune. Car. Bien que nous soyons propriétaires. Des changements ça nécessitent souvent l’apport d’une collectivité. Pour les porter. Pour les envisager. Pour les faire naître. Ça prend un village pour éduquer un enfant. Ça prend une population pour faire briller une avenir. Si on vise la durabilité. Si on souhaite une longévité collective. Il faut commencer par se rallier. Et s’impliquer.
Notre défi:
- se recréer une communauté. Un réseau. Un groupe de rêveurs avec qui partager.
Comment nous comptons y parvenir:
- s’impliquer. Chacun à sa façon. Dans des comités. Mais aussi en ouvrant nos portes. Nos coeurs. Nos bras. Comme on le fait déjà. Encore un peu plus.
Production et consommation responsables.
On est déjà conscients de cet aspect. Mais nous considérons qu’on peut faire mieux. Pas mal toujours. Nous sommes engagés. À soutenir l’économie de proximité. À soutenir des producteurs consciencieux. Respectueux de leur environnement. De la société qu’ils déservent. Mais nous avons envie de faire mieux. De tenter le coup. De s’informer. Et de prendre conscience de la part d’achat local qui constitue notre consommation globale.
Notre défi:
- atteindre une proportion de 50% d’achats alimentaires locaux (Québec)
- atteindre une proportion de 30% d’achat locaux globaux (Canada)
- favoriser les achats comportant une petite empreinte (emballage, matières premières, procédés de fabrication)
Comment nous comptons y parvenir:
- favoriser des achats alimentaires locaux en saison et varier les méthodes de conservation
- favoriser les achats sans emballage
- favoriser les achats de seconde main
- favoriser les matières recyclées et recyclables
- favoriser les matériaux durables
Cette journée.
Alors. C’est à ça qu’elle ressemble. Chez nous. Cette Journée mondiale de l’enfance. Cette Journée que nous avons décidé d’étirer. Pour qu’elle s’étende toute l’année. Pour qu’elle soit au coeur de nos actions. De nos décisions. Pour que. Ensemble. En tant que famille. Nous soyons acteurs. Porteurs de nos valeurs. Et non plus seulement des rêveurs.
Il y a bien d’autres avenues de conscientisation. D’implication. Nous les garderons en tête. Évidemment. Une n’est pas meilleure que l’autre. Toutes méritent que l’on s’y attarde. Et vous? Elle vous inspire quoi cette Journée de l’enfance?