Les vacances.
Il fait beau. Il fait chaud. On respire. On transpire. On se retrouve. En tant que famille. On se donne un rythme. Ou on s’en cherche un. On fait le bilan. De la vie. En tant que parents. Pour nos enfants. Et puis parfois. On cherche des solutions. Et parfois… Ça s’appelle l’école à la maison.
L’avalanche des questions.
Commençons par le commencement. Penser à l’école maison. Juste y penser. S’informer. Se questionner. Se situer. S’entourer. Il n’y a rien d’engageant là-dedans. C’est normal de crouler sous les questionnements. D’être hésitants. En tant que parents. Voulant juste le meilleur. Pour la famille. Pour les enfants. En tant qu’individus. Dans une société qui évolue.
C’est normal d’être inconfortables. De sentir qu’on ne sera peut-être pas capables. De se sentir perdus. En tant que nouveaux venus. C’est normal d’avoir le tournis. Quand on réalise que c’est jamais fini. Que plus on creuse, plus on apprend. Que plus on creuse, plus les horizons sont grands. Moment d’hésitation.
C’est normal de prendre du recul. C’est essentiel de définir sa formule. Celle pour laquelle on rêve. Celle pour laquelle on s’investit. En laquelle on s’investit. Celle pour qui on s’engagera. Sans répit. Parce que je vous le garantis. Y mettre le pied. C’est s’engager. À voyager. À se dépasser. À se repenser. Et parfois, c’est se retrouver à errer.
Oser. Essayer.
On aura beau tout retourner. Au final. Pour savoir. Il faudra oser. Il faudra essayer. S’adapter. Évaluer. Il faudra assumer. Assumer que la vie est vivante. Parfois redondante. Ou confrontante. Que les jours se suivent. Sans que rien ne soit acquis. Mais c’est surtout ceci: on final, on aura tous grandit. La route.
La route n’est pas prédéfinie. La mienne. La vôtre. Les autres. Tout est possible. On finit par se croiser. Ici et là. Par partager. Par moment. L’itinéraire est changeant. Il se laisse tantôt porter. Par le vent. Par le courant. Il s’ancre aussi. Selon ce que vous avez envie. Selon ce que vous aurez choisi. C’est un voyage. À vous de faire vos bagages. De décider. Vers quels paysages vous vous dirigerez. Le réalité.
La réalité c’est que c’est votre responsabilité. C’est que vous serez aidés. Conseillés. Guidés. À votre demande. À votre convenance. Par un réseau. Tissé serré. Qui comporte son lot de diversité. Et de différences. La beauté de ce réseau en découle. Sa richesse en dépend. De par la liberté qu’il défend. Liberté de s’associer. En fonction de ce qui vient nous toucher. Des valeurs que l’on veut partager. De la famille que l’on veut voir évoluer.
Faire ses devoirs.
Il y a des incontournables. Il faut s’informer. Se documenter. Analyser ce qui existe. Pour déconstruire. Et rebâtir. Pour visualiser. Et se représenter. Une réalité que l’on a rêvée. Et que l’on s’apprête à embrasser. Il faut respirer profondément. Prendre conscience du temps. De l’instant présent. Afin de le savourer. De l’absorber. Car l’essentiel s’y trouve. Il ne faut pas se laisser berner. L’objectif n’est pas à l’arrivée. Il est dans la continuité. Dans les pas partagés. Dans les liens qui seront tissés. Les souvenirs qui viendront germés.
Les marges.
Vous aurez le choix. Du plan. De l’itinéraire. Mais s’il est un conseil. Un seul que je veux partager. C’est de vous adapter. De vous faire ce cadeau. De l’espace. Du temps. De vivre en fonction de ce qui est. Plutôt que de ce qui était. Au moment x. Par temps y. Faites face. Ayez confiance. Laissez-vous porter. Laissez-vous charmer. Donnez-vous le droit d’exister. De trébucher. De performer. C’est de tout ça que vous vous rappellerez.
Aimer apprendre.
On reprend la route. Après un premier parcours. On refait nos bagages. Allégés. Parce que nous aussi. On a appris. Qu’il n’y a qu’un objectif premier. Celui de maintenir la curiosité. D’inspirer. De susciter l’envie. De se renouveler. De se dépasser. C’est tout. Rien de plus. Il n’y a rien de mal au superflu. Mais ça ne garantit pas le succès non plus. On en a vu. On en a entendu. Des gens. Des idées. Qui sont passés. Ou sont restées. On est plus prudents. Plus patients. Plus confiants. En nous. Car c’est là qu’il faut travailler. Sur vous. Éviter de vous laisser aveugler. Par les experts qui veulent vous rassurer. À tout prix. Par les prédicateurs. Qui savent où se situe votre bonheur.
Survoler.
Laissez vous aller. À vous amuser. À vous égarer. À vous perdre. À travers les autres. À travers les chemins tracés. À travers les zones inexplorées. Les ressources inexploitées. Soyez fiers de vous réinventer. De vous mettre en danger. De débroussailler. N’ayez pas peur. Du vide. De l’inconnu. Peu importe ce que vous aurez convenu. Il y aura quelqu’un pour vous éclairer. Vous accueillir. Vous dire. Que vous n’êtes pas le premier. Et que vous ne serez pas le dernier.
Se lancer. Choisir l’école à la maison.
Alors. Vous y voilà. Incertains. Ou pas. Bref. Avec un désir. Celui d’emboîter le pas. Je vous laisse donc ceci. Allez-y. Ou pas. Pour ça. Et pour le reste. De toutes façons. On en reparlera!